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CONSTANTIN Louis Marie Napoléon
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Naissance : |
22.11.1802 à Valréas (Vaucluse) () |
Décès : |
12.01.1872 à Valréas (Vaucluse) () |
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Père : |
CONSTANTIN Hiacinte (° 1746 ... + ?) |
Mère : |
JUGE Joséphine Louise Françoise (° 1770 ... + ?) |
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Union 1 : |
DELEU Marie Thérèse Alphonsine (° 1819 ... + ?) |
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Mariage : |
27 juin 1843 |
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Enfant 1 : |
CONSTANTIN Alphonse Marie Louis Xavier (° 31 ... + 6) |
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Enfant 2 : |
CONSTANTIN Marie Ernest Napoléon (° 1834 ... + 1859) |
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Enfant 3 : |
CONSTANTIN Marie Louis Henry Hyacinthe Raphael (° 1847 ... + 29) |
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Enfant 4 : |
CONSTANTIN jumeaux (° ? ... + ?) |
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Enfant 5 : |
CONSTANTIN Laure (° ? ... + ?) |
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Enfant 6 : |
CONSTANTIN Fille (° ? ... + ?) |
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Notes : |
CONSTANTIN; Louis Marie Napoléon; °; 01; FM; an11; mère JUGE Dans l`annuaire militaire de 1850 figure Louis Marie Napoléon CONSTANTIN, Capitaine commandant au 5ème régiment de Hussards, nommé à ce poste le 01.04.1843, et chevalier de la LH. 5e régiment de Hussards réorganisé en 1825, ancien Lauzun créé en 1783, présent en Algérie en 1840 puis de 1846 à 1848. CONSTANTIN Louis Marie Napoléon Fils de Hyacinthe CONSTANTIN et de Catherine Joséphine Louise Françoise JUGE Né le 19 novembre 1802 à Valréas, Vaucluse Marié le 27 juin 1843 à Marie Thérèse Alphonsine DELEU domiciliée à Verdun, Meuse 18° régiment d’infanterie légère soldat 16 fev 1823 arrivée au corps 20 mars 1823 caporal 20 mars 1824 caporal fourrier 29 sept 1824 sergent fourrier 20 mars 1825 18° régiment des Chasseurs Maréchal des Logis fourrier 8 mars 1826 Maréchal des Logis 17 sept 1828 Maréchal des Logis Chef 30 jan 1829 Sous lieutenant 20 jan 1830 7° régiment de Lanciers Lieutenant 20 jan 1838 Capitaine 1 avril 1843 5° régiment des Hussards Capitaine 28 juin 1843 Chevalier de la Légion d’Honneur par arrêté du 20 avril 1849 Passé à l’emploi de secrétaire archiviste de la 103° division par décret du 29 juin 1850, puis est rayé des contrôles le 21 août Campagnes ; 1846/47/48 en Afrique Observations : Détaché au dépôt de recrutement et de réserve du département de la Vienne du 2 jan 1826 au 20 janv 1829 PENSIONS MILITQIRES DIVERSES PENSIONN2E CONSTANTIN LOUIS MARIE NAPOLEON Grade ou emploi : Capitaine archiviste à la division d`Oran Date de naissance : 19 novembre 1802 Lieu de naissance : Valréas (Vaucluse) Domicile : Valréas (Vaucluse) Durée des services : 49 an(s) , 15 jour(s) Montant de la pension : 1,908 Frs Date de l`entrée en jouissance : 1er mars 1856
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CONSTANTIN Ludovine Gabrielle
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CONSTANTIN Marguerite (Daisy)
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Naissance : |
février 12 à Langres () |
Décès : |
mai 6 à Nice () |
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Père : |
CONSTANTIN Alphonse Marie Louis Xavier (° 31 ... + 6) |
Mère : |
BOMPARD Amélie (° 11 ... + 6) |
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Union 1 : |
DEVILLARIO René Marie Léon (° 2 ... + ?) |
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Divorce : |
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Union 2 : |
FORTIN Héliodore (° ? ... + ?) |
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Notes : |
4131111958 décès de Marguerite Constantin-Fortin (6 mai) et d`Amélie Constantin-Bompard (6 mai) MARGUERITE CONSTANTIN-FORTIN Née à Langres (12 février 1889), mariée en premières noces à Raoul de Villario - le mariage eut lieu à Saint-Claude -, mariée en secondes noces à Héliodore Fortin, instituteur à Saint-Claude lors du séjour des Constantin au Manitoba, décédée à Nice (6 mai 1958) et inhumée au cimetière de Séguret aux côtés de ses parents et de son jeune frère Marcel. Dans son autobiographie romancée, Une femme se penche sur son passé, Marguerite Constantin-Fortin raconte son séjour et celui de sa famille dans l`Ouest canadien. Elle [ma mère] avait raison. Tout n`était pas perdu, car mon mari avait eu l`heureuse idée, quelques mois auparavant, de se rendre propriétaire d`un homestead pour la somme de 10 dollars. Le homestead est une concession gratuite que le gouvernement cède au colon qui s`engage à y séjourner six mois par an pendant trois ans, à y construire une habitation primitive et à y mettre en culture trente acres (douze hectares). Pour obtenir cetete [sic] concession, mon mari avait prêté serment d`allégeance et s`était fait naturaliser. Cette naturalisation ne vaut qu`au Canada. Nous décidâmes de nous retirer sur notre homestead. [...] Notre homestead était situé à 18 milles de Saint-Clodoal [Saint-Claude] et à 4 milles de Portage-la-Prairie. À 8 milles de Saint-Clodoal, aucun chemin n`était tracé. Ce fut mon mari qui, une hâche [sic] à la main, marchant devant le wagon sur lequel était entassé notre mobilier, nous fraya un passage. J`étais juchée au sommet des caisses. Il nous fallait traverser des terrains marécageux dans lesquels les chevaux enfonçaient jusqu`au poitrail. Par moments l`eau menaçait d`envahir notre véhicule. Après une journée des plus pénibles, nous arrivâmes à destination. L`endroit me plut. Sur une petite éminence, nous construirions notre maison. À proximité était une source qui nous fournirait de la bonne eau. Nous étions entourés de bois où les fruits sauvages, framboises, poirettes et fraises foisonnaient. Au pied des buttes sablonneuses qui bornaient d`un côté notre horizon, des champs de myrtilles offraient, avec le mélange de leurs fruits bleus et de leur vert feuillage, un coup d`oeil charmant [...] Au début, nous eûmes bien des fatigues et des privations à supporter. Le voisinage des prairies marécageuses nous donnait d`autant plus de moustiques que les bois qui nous entouraient empêchaient le vent, en soufflant, de les disperser. Avant d`avoir pu capter convenablement la source dans le puits, nous dûmes nous contenter d`une source bourbeuse et nous n`avions que la chasse pour alimenter notre garde-manger. Mais celle-ci était si fructueuse que nous dédaignions d`envoyer un coup de fusil aux lapins qui pullulaient. Nous tendions chaque soir des lacets que nous retrouvions garnis chaque matin. [...] Rares étaient les visites de mes amis, retenus par la distance et le mauvais état des routes. Mais tous les dimanches j`allais à la messe et aux provisions avec plaisir. [...] Les jours, les semaines et les mois passèrent rapides. Mon mari travaillait d`arrache-pied et ses efforts étaient couronnés de succès. Il nous faluut [sic] agrandir les étables, pour faire place aux nouveaux-nés. Chaque semaine, j`allais porter à Portage le beurre que j`avais baratté et les oeufs de nos poules. Ceci me permettait de rapporter, sans rien débourser, toutes les provisions d`épicerie nécessaires. D`un autre côté, avec son foin, ses charges de bois, les peaux de rats musqués et les hermines ou visons que mon mari piègeaient chaque hiver, nous amassions un petit pécule (Constantin-Fortin, 1940, p. 65-70). Concernant la naturalisation de Raoul de Villario, ainsi que les naturalisations de Marguerite Constantin et d`Amélie Constantin-Bompard, nos recherches ont été infructueuses, en 1988, auprès du Secrétariat d`État du Canada; il n`y aurait rien à leur nom dans les archives. En outre, tout ce que M. Constantin-Fortin raconte n`est pas toujours tout à fait exact, notamment lorsqu`elle écrit: [...] Puis, ayant décidé d`un commun accord, sur les conseils de Réal Lorenger, de vendre nos lots, nous partîmes pour Winnipeg où la vie nous serait plus facile (Constantin-Fortin, 1940, p. 80). Voir site : www.ustboniface.mb.ca/cusb/afauchon/MCW/MCWeyer_index.html ------- © 2000, Françoise Constantin-Weyer et André Fauchon |
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